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Actualités juridiques

L’administration face aux demandes de modification du cadastre

Les énonciations cadastrales peuvent être rectifiées à la diligence de l’administration lorsqu’elles sont entachées d’inexactitude, à la condition qu’il ne s’agisse pas de trancher, ainsi, pour l’administration, une question relative au droit de propriété. Lorsqu’une contestation sérieuse portant sur la propriété d’une parcelle est portée à la connaissance de l’administration dans le cadre de telles […]

Les règles relatives au calcul de l’indemnité d’expropriation des locaux frappés d’insalubrité irrémédiable

Dès lors qu’un arrêté préfectoral a déclaré l’immeuble exproprié insalubre à titre irrémédiable, les règles d’évaluation de l’article L. 511-6 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique s’appliquent et ne peuvent être écartées au motif d’un doute sur l’intention de l’expropriant de démolir le bien. Civ. 3e, 13 avr. 2023, FS-B, n° 21-25.771

La détermination de la part de marché dans la modulation des pénalités de retard du marché d’un groupe solidaire

Les pénalités prévues par les clauses d’un contrat de la commande publique ont pour objet de réparer forfaitairement le préjudice qu’est susceptible de causer à l’acheteur le non-respect, par son cocontractant, de ses obligations contractuelles. Lorsque le contrat auquel le maître d’ouvrage est partie fixe la part revenant à chaque membre d’un groupement solidaire dans […]

La détermination de la date de référence en matière d’expropriation d’un bien situé dans le périmètre d’une ZAC et soumis au droit de préemption

Il résulte de l’article L. 322-2 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique que, lorsque le bien exproprié est situé à l’intérieur du périmètre d’une ZAC mentionnée à l’article L. 311-1 du code de l’urbanisme, la date de référence est celle de la publication de l’acte créant la zone, si elle est antérieure d’au […]

L’importance de la date de référence dans la détermination de l’usage effectif du bien

En application des articles L.213-4, a) et L.213-6 du code de l’urbanisme, lorsque le bien exproprié est soumis au droit de préemption, la date de référence, pour déterminer l’usage effectif du bien, est celle à laquelle est devenu opposable aux tiers le plus récent des actes rendant public, approuvant, révisant ou modifiant le plan d’occupation […]

L’importance de la date de référence dans la détermination de l’usage effectif du bien

En application des articles L.213-4, a) et L.213-6 du code de l’urbanisme, lorsque le bien exproprié est soumis au droit de préemption, la date de référence, pour déterminer l’usage effectif du bien, est celle à laquelle est devenu opposable aux tiers le plus récent des actes rendant public, approuvant, révisant ou modifiant le plan d’occupation […]

Les conditions de mise en œuvre de l’action en démolition d’une construction non conforme aux règles d’urbanisme ou servitudes d’utilité publique

Il résulte de l’article L.480-13 du code de l’urbanisme que la condamnation à démolir une construction édifiée en méconnaissance d’une règle d’urbanisme ou d’une servitude d’utilité publique, et dont le permis de construire a été annulé, est subordonnée à la seule localisation géographique de la construction à l’intérieur de l’une des zones visées, sans qu’il […]

Les conséquences de l’annulation du retrait d’un permis de construire au regard du délai de recours

L’annulation par le juge d’une décision administrative de retrait de permis de construire rétablit la décision initiale de permis de construire à compter de l’annulation, mais elle n’a pas pour effet d’ouvrir un nouveau délai de retrait contre l’arrêté de permis de construire. . Toutefois, le délai de recours contentieux court à nouveau, à l’égard des […]

L’intérêt à agir en matière d’annulation à l’encontre d’un permis de construire l’urbanisme

Une personne qui attaque une autorisation de construire, en invoquant sa qualité de propriétaire, doit invoquer le titre qui fonde son intérêt à agir ou, à défaut, justifier d’une revendication sérieuse de la propriété du bien. Le requérant qui, au titre de l’article L. 600-1-2 du code de l’urbanisme, ne fait état que d’une offre […]
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