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Marché locatif privé : hausse des loyers au début 2018

lundi 19 mars 2018

Après une baisse en 2017, le début d’année 2018 enregistre une progression inhabituelle des loyers de marché, même s’ils restent en dessous de l’inflation.

Pour le début de l’année 2018, l’activité du marché locatif privé s’améliore : le taux de mobilité résidentielle et les loyers de marché sont en hausse. Toutefois, cette tendance ne s’observe pas pour l’effort d’amélioration et d’entretien des logements, qui reste au plus bas.

Hausse du taux de mobilité résidentielle

L’observatoire CLAMEUR fait le bilan de l’activité du marché locatif privé pour 2017, qui a reculé (- 5,4 %) un peu plus rapidement qu’en 2016 (- 2,6 %).

Toutefois, le taux de mobilité à fin février est en hausse pour le début de l’année 2018 et s’élève à 30,6 % contre 29,8 % au début 2017. Selon l’observatoire, cette situation, loin d’être inhabituelle, s’explique par un « rattrapage de la demande » et par la « réalisation anticipée des projets de primo accession à la propriété observée au 4e trimestre 2017 ».

Évolution des loyers de marché

L’année 2017 s’est terminée par une baisse des loyers de marché (- 0,1 %) avec quelques variations selon le type de logement : la baisse de loyer la plus importante a concerné les logements de « 5 pièces et plus » (- 1,1 %). Les loyers des « 3 pièces » et des « 4 pièces » ont enregistré une baisse, respectivement, de 0,4 % et de 0,6 %, tandis que les loyers des « 2 pièces » ont stagné. Les loyers des « studios et une pièce » ont, pour leur part, connu une augmentation (+ 0,4 %).

Entre 2013 et 2017, les loyers de marché ont progressé de 0,3 % par an, soit moins vite que l’inflation qui atteignait 0,6 %.

Depuis le début de l’année 2018, les loyers de marché ont progressé de 0,8 % en glissement annuel (contre 0 % au début de l’année 2017), mais restent en dessous de l’inflation qui atteint 1,3 % en février 2018 (moyenne annuelle glissante en glissement annuel).

La baisse des loyers de relocation se poursuit en 2018 (- 0,4 %), mais à un rythme moins important qu’en 2017 (- 0,7 %).

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