Publications

Aliénation d’un chemin rural : délai de recours des riverains

mardi 13 septembre 2022
par Lasaygues

Les propriétaires riverains d’un chemin rural désaffecté ont la possibilité de contester la décision d’aliénation des parcelles qui constituent l’assiette de cette voie. Le délai de recours les concernant court de la date à laquelle cette décision leur a été notifiée et cela sans égard pour la date d’affichage ou de publication de la décision.

 

CE, 5 juill. 2022, n° 459683, Lebon T., extrait : (…) Il résulte ce qui a été dit au point précédent que la cour administrative d’appel a pu, sans erreur de droit, juger que le délai de recours contentieux à l’encontre de la délibération litigieuse, qui procédait à l’aliénation, par le biais d’un échange, d’une parcelle supportant un chemin rural, ne pouvait courir à l’égard de Mme D…, propriétaire riveraine de cette parcelle, qu’à compter de la date à laquelle cette délibération lui avait été notifiée (…) D E C I D E : ————– Article 1er : Le pourvoi de M. C… est rejeté (…)

 

Autres actualités

Modalités de la recherche d’héritiers en expropriation

Le juge de l’expropriation, tenu de vérifier que toutes les formalités prescrites par la loi ont été accomplies, doit refuser de prononcer le transfert de propriété lorsque l’autorité expropriante n’a pas justifié des formalités accomplies afin de rechercher les héritiers des propriétaires décédés antérieurement à l’arrêté de cessibilité. La seule mention de recherches infructueuses des […]

L’office du juge saisi d’un recours contre une décision d’enregistrement d’une ICPE

Le juge doit fait usage de ses pouvoirs de régularisation lorsque le recours concerne une décision d’enregistrement d’une installation classée dans deux hypothèses : lorsque le projet fait l’objet d’une autorisation valant enregistrement (C. envir., L. 181-2, I, 7°) et en cas d’autorisation environnementale donnant lieu à autorisation du préfet (C. envir., L. 122-1-1, II). […]

Les modalités de contrôle du juge en matière d’utilité publique d’une opération immobilière

Par application des articles L. 313-4, L. 313-4-1 et L. 313-4-2 du code de l’urbanisme, (dans leur rédaction issue de l’ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005), l’expropriation d’immeubles ou de droits réels immobiliers n’est autorisée que pour la réalisation d’opérations dont l’utilité publique est préalablement et formellement constatée par l’autorité administrative, sous le contrôle […]